La Première ministre britannique Liz Truss a défendu, jeudi, les baisses d’impôts « controversées et difficiles » prises par son gouvernement, assurant qu’il s’agit de mesures nécessaires « pour faire avancer » le Royaume-Uni.
Une action décisive était nécessaire pour aider les ménages durant cet hiver et l’hiver suivant, a indiqué Mme Truss sur les ondes de la BBC, relevant que le gouvernement devait prendre « des mesures urgentes pour faire croître notre économie, faire bouger la Grande-Bretagne, et aussi faire face à l’inflation ».
« Cela veut dire prendre des décisions difficiles et controversées, mais je suis prête à le faire en tant que Première ministre », a-t-elle soutenu, alors que le mini-budget annoncé vendredi a poussé la Banque d’Angleterre à intervenir pour prévenir « un risque important pour la stabilité financière » du pays. Le coût de ces mesures a été estimé par les experts entre 100 et 200 milliards de livres, mais leur mode de financement et leur impact restent flous et non chiffrés par l’exécutif.
« Bien sûr, il y a beaucoup de gens avec beaucoup d’opinions différentes. Mais je pense que personne ne conteste le fait que nous devions prendre des mesures pour faire face à une situation économique très, très difficile », s’est défendue la conservatrice.
Cette intervention permettra de préserver l’économie britannique dans une période difficile pour le monde, a-t-elle affirmé, soulignant qu’il s’agit d’un problème mondial et que le Royaume-Uni n’est pas le seul pays en difficulté.