« L’Estonie n’a pas imposé de restrictions aux citoyens de la Fédération de Russie qui veulent quitter l’Estonie. Cependant, si nous découvrons qu’ils étaient partis faire la guerre, alors ils n’auront aucun moyen de revenir en Estonie », a affirmé Veiko Kommusaar, sous-secrétaire à la sécurité intérieure du ministère de l’Intérieur, cité par le radiodiffuseur ERR.
Cette déclaration fait suite à la mobilisation partielle ordonnée, mercredi, par le président russe Vladimir Poutine.
Dans un discours télévisé, annoncé un temps pour la veille avant d’être reporté à mercredi pour des raisons inconnues, le président russe a précisé que « les activités de mobilisation commencent aujourd’hui », en rassurant les quelque 300 000 conscrits qu’ils recevraient un salaire et une sécurité sociale comme les soldats professionnels qui combattent en Ukraine.
Seuls les citoyens ayant servi dans les forces armées et ayant une expérience militaire et de combat seront soumis à la conscription. Ils suivront une formation militaire supplémentaire, mais les conscrits ne seront pas envoyés en Ukraine.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que l’armée russe avait perdu 5.937 soldats depuis le début de l’offensive, un bilan officiel bien supérieur au précédent, mais très en deçà des estimations ukrainiennes et occidentales qui font état de dizaines de milliers de pertes.