Ni Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos ayant perpétré ces attaques, condamné à la perpétuité incompressible, ainsi que les 13 autres accusés présents et des six accusés absents, dont cinq présumés morts, n’ont interjeté appel au terme du délai d’appel de dix jours, qui expirait lundi à minuit, rendant ainsi leur condamnation définitive, a déclaré le procureur général de Paris, Rémy Heitz.
« Le procureur national antiterroriste (Pnat) et le procureur général près la cour d’appel de Paris n’ont pas non plus fait appel de cette décision », a-t-il précisé dans un communiqué, relayé par la presse.
« Pour des raisons qui lui sont propres, M. Salah Abdeslam a renoncé a interjeté appel de sa condamnation du 29 juin. Cela ne signifie pas qu’il adhère au verdict et à la peine incompressible qui en résulte, mais qu’il s’y résigne », ont expliqué ses avocats Olivia Ronen et Martin Vettes dans un communiqué publié sur Twitter.
« Si une telle peine est inacceptable, nous respectons la décision de celui que nous assistons », ont-ils ajouté.
Les 19 coaccusés de Salah Abdeslam ont été condamnés à des peines allant de deux ans d’emprisonnement à la perpétuité, dans un procès très médiatisé qui a duré 10 mois.
Salah Abdeslam doit être transféré prochainement en Belgique en vue du procès, en octobre prochain, des attentats de Bruxelles de mars 2016.
Mohamed Abrini, l' »homme au chapeau » des attaques menées à l’aéroport de Zaventem le 22 mars 2016, comparaîtra également. Dans le procès des attentats du 13-Novembre, il a été condamné à la perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans.