La confédération »Ensemble », regroupant le parti d’Emmanuel Macron »La République en Marche » (LREM) -rebaptisé « Renaissance »-, MoDem et Horizons, aurait obtenu une »faible majorité relative », devançant la coalition de gauche, rassemblée sous la bannière de la “Nouvelle Union populaire écologique et sociale” (NUPES).
La coalition présidentielle est créditée, selon les projections de l’institut Elabe, d’entre 205 et 235 sièges à l’Assemblée, loin des 289 députés nécessaires pour avoir la majorité absolue, tandis que l’institut Ifop lui accorde entre 210 et 250 sièges.
L’union de la gauche deviendrait le premier groupe d’opposition à l’Assemblée nationale, derrière la majorité présidentielle, avec entre 150 et 180 députés, selon les projections de l’institut Ifop et 170 à 190 sièges (Elabe).
D’après les mêmes projections, le parti d’extrême droite de Marine Le Pen, le Rassemblement national, obtiendrait entre 80 et 100 sièges (Ifop) et de 75 à 95 députés (Elabe), alors que la droite républicaine serait créditée de 60 à 75 sièges.
L’abstention devrait atteindre 54%, d’après les projections, dépassant les 52,49% enregistrée lors du premier tour dimanche dernier. Elle est cependant plus faible qu’en 2017, quand elle avait atteint 57,36% au second tour.
Les résultats définitifs devront être publiés par le ministère de l’Intérieur pendant la soirée.
Selon les premières lectures des commentateurs politiques, ces résultats constituent un « revers » pour le chef de l’État, qui se verra dans l’obligation de rechercher le soutien d’autres groupes politiques pour approuver ses projets de loi à l’Assemblée nationale, alors que le Sénat est dominé par l’opposition.