Le Cadre économique pour l’Indo-Pacifique (Indo-Pacific Economic Framework, IPEF) n’est pas un accord de libre-échange, mais prévoit davantage d’intégration entre ses pays membres dans quatre domaines clé à savoir l’économie numérique, les chaînes d’approvisionnement, les énergies vertes et la lutte contre la corruption.
« Les Etats-Unis et le Japon, ensemble avec 11 autres nations, vont lancer le Cadre économique pour l’Indo-Pacifique », a déclaré M. Biden lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre japonais, Fumio Kishida.
« C’est un engagement pour travailler avec nos amis proches et partenaires dans la région, sur des défis qui importent le plus pour assurer la compétitivité économique au 21e siècle », a ajouté le président américain.
Selon des observateurs, cette initiative américaine apparaît clairement destinée à offrir en Asie-Pacifique une alternative à la Chine.
Dans ce sens, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a critiqué le nouveau partenariat, notant que Washington cherche « à former de petites cliques au nom de la liberté et de l’ouverture » en espérant « contenir la Chine », considérant le projet américain « voué » à l’échec.
L’IPEF comprend initialement 13 pays à savoir les Etats-Unis, le Japon, l’Inde et l’Australie, les quatre Etats composant le groupement du « QUAD », ainsi que Brunei, la Corée du Sud, l’Indonésie, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.