Ce séminaire se veut l’occasion pour la délégation marocaine d’informer les membres du Comité et les autres participants des derniers développements de la question du Sahara marocain.
Le conclave permettra aussi de mettre à nu le rôle de l’Algérie et sa responsabilité en tant que partie principale au différend régional sur le Sahara marocain, tel que cela est consacré dans les résolutions du Conseil de Sécurité, y compris la 2602, adoptée en octobre 2021. Cette réunion sera également l’occasion de démystifier les actions hostiles de ce pays contre l’intégrité territoriale du Royaume.
De même, les deux élus du Sahara marocain, en l’occurrence Mme Ghalla Bahiya, vice-présidente de la Région Dakhla-Oued Eddahab et M. M’hamed Abba, vice-président de la Région Laâyoune-Sakia El Hamra ont été invités, comme c’est le cas depuis 2018, par la Présidente du Comité, afin de participer à ce séminaire.
Cette réunion onusienne se tient dans un contexte marqué par les succès diplomatiques de grande envergure engrangés par le Royaume, ainsi que par un soutien grandissant à la marocanité du Sahara, à la légitimité des droits du Royaume sur ses provinces du Sud et à l’Initiative d’autonomie comme seule et unique solution à ce différend régional créé de toute pièce et maintenu par l’Algérie, depuis plus de 45 ans.
Il s’agit, notamment, de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces du Sud et du soutien fort et sans équivoque des Etats membres des Nations Unies dont une grande partie appuient le plan d’autonomie.
Ainsi, l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » autour du Sahara marocain.
Cette position a été exprimée le mois dernier par le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez dans un message à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi que lors de sa récente visite dans le Royaume, à l’invitation du Souverain.
En janvier dernier, l’Allemagne a également considéré le plan d’autonomie comme un « effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour parvenir à un accord » à ce différend régional.
De leur côté, les Philippines, ce grand pays d’Asie, ont exprimé leur soutien ferme à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc, tout en qualifiant de « bonne base » le plan d’autonomie pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain. Cette position a été exprimée par le ministre philippin des Affaires étrangères, Teodoro Locsin Jr., lors d’une visite qu’il a effectuée au Maroc en mars dernier.
Pas plus tard que ce mercredi, les Pays-Bas ont considéré le plan d’autonomie, présenté en 2007 par le Maroc, comme “une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU” pour trouver une solution à la question du Sahara marocain.
Pour sa part, la Roumanie a réitéré, ce jour-même, à Marrakech, son soutien à l’initiative d’autonomie présentée en 2007 par le Maroc comme base “sérieuse” et “crédible” pour la résolution du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Le séminaire régional du C24 intervient aussi dans une conjoncture marquée par l’ouverture de 25 consulats généraux à Laâyoune et Dakhla dont le dernier est celui de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (OECO), qui regroupe six Etats membres de l’ONU, à savoir Grenade, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Antigua-et-Barbuda, Sainte-Lucie, Dominique et Saint-Christophe-et-Niévès. L’ouverture de ces consulats consacre ainsi la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara.