Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion entre le Premier ministre australien Scott Morrison, le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président américain Joe Biden, la Maison Blanche a déclaré que les dirigeants ont réaffirmé leur engagement envers l’AUKUS et « un Indo-Pacifique libre et ouvert ».
« À la lumière de l’invasion non provoquée, injustifiée et illégale de l’Ukraine par la Russie, nous avons réitéré notre engagement inébranlable envers un système international qui respecte les droits de l’homme, l’État de droit et la résolution pacifique des différends sans coercition », peut-on lire dans la déclaration.
Les dirigeants ont indiqué qu’ils allaient également coordonner leurs efforts en matière de systèmes de contre-espionnage et de guerre électronique, tout en développant le partage d’informations et l’innovation en matière de défense entre les trois pays.
L’année dernière, la Chine a effectué un test de missiles hypersoniques qui a pris les responsables du renseignement américain par surprise, rapporte la presse américaine, tandis que M. Biden a récemment confirmé que les forces russes avaient utilisé des missiles hypersoniques contre des cibles ukrainiennes.
En octobre, le général Mark Milley, président des chefs d’état-major interarmées, a confirmé que la Chine avait testé un système d’arme hypersonique dans le cadre de ses efforts pour percer dans les technologies spatiales et militaires.
Dans une interview accordée à Bloomberg, le général Milley a décrit l’essai chinois comme un « événement très significatif d’un test d’un système d’arme hypersonique, et c’est très inquiétant ».
Les missiles hypersoniques sont très maniables en vol, ce qui les rend difficiles à détecter par les radars et à détruire par les systèmes de défense antimissile.