Dans un communiqué, l’Elysée a fait part de la « très vive émotion » du président Emmanuel Macron à l’annonce de la mort du brigadier Alexandre Martin, du 54ème régiment d’artillerie de Hyères. Emmanuel Macron a également « confirmé la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme dans la région, aux côtés de ses partenaires ».
De son côté, la ministre françaises des Armées Florence Parly a indiqué que « le camp français de Gao a été la cible de tirs d’une dizaine d’obus de mortier » et que « plusieurs soldats français ont été touchés par ces tirs », dont le brigadier Alexandre Martin, qui « malgré une prise en charge immédiate, a succombé à ses blessures alors qu’il était opéré d’urgence à l’antenne médicale du camp ».
« La France reste déterminée à combattre le terrorisme qui sévit au Sahel et s’en prend aux populations civiles », a affirmé la ministre qui a salué « l’engagement de tous les militaires déployés sur le terrain pour combattre les groupes armés terroristes ».
Le soldat décédé samedi après-midi est le 53e militaire français tué au combat au Sahel depuis 2013.
Cette attaque survient en pleine réorganisation de la présence militaire française au Mali avec la fin programmée de l’opération Barkhane au terme de près de neuf ans de présence au Sahel. Ce plan prévoit une réduction des effectifs au Sahel, de 5.000 actuellement, à 2.500/3.000 d’ici 2023.
La France a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire en quittant ses trois bases les plus septentrionales au Mali (Tessalit, Kidal et Tombouctou) pour se recentrer autour de Gao et Ménaka.