Initialement programmé aux États-Unis et au Canada mais repoussé pour des raisons financières, le dix-septième Mondial de rugby à XIII sera la troisième édition organisée uniquement dans l’Hexagone, la première depuis 53 ans.
« C’est un grand moment », s’est réjoui le Premier ministre Jean Castex en conférence de presse, lors de l’annonce à Paris.
Il a également affirmé que « le gouvernement apporte son soutien sans réserve à cette compétition car elle participe d’une politique assumée de promotion et d’accueil des grands événements internationaux en France ».
La France avait déjà organisé la Coupe du monde en 1954 puis en 1972, avant d’en être le co-hôte en 2000 et 2013 avec le Royaume-Uni et l’Irlande.
Selon la Fédération française de rugby à XIII, France-2025 rassemblera sur cinq semaines simultanément quatre compétitions (femmes, hommes, fauteuils et jeunes) et se déroulera dans quarante villes à travers le pays.
« Conçue comme un projet responsable écologiquement et économiquement, France-2025 sera un accélérateur pour l’économie, le tourisme, l’emploi et la formation professionnelle, grâce aux retombées directes et indirectes engendrées par l’organisation de la compétition et aux plus de 2.000 formations professionnelles qui seront proposées par France-2025 au cours des années 2023, 2024 et 2025 », s’est félicitée la Fédération dans un communiqué.
L’édition 2021, décalée d’un an en raison de la pandémie, est prévue en Angleterre du 15 octobre au 19 novembre.
La France sera le pays-hôte de la Coupe du monde de rugby à XV en 2023 puis des Jeux olympiques et paralympiques l’année suivante.
Les Bleus n’ont jamais remporté l’épreuve, atteignant la finale en 1954 et 1968. L’Australie, double tenante du titre, a remporté la compétition à onze reprises.