Le Premier ministre haïtien échappe à une tentative d’assassinat
« On a tenté quelque chose contre moi, personnellement », a affirmé à la presse le chef du gouvernement haïtien qui assure la gestion des affaires courantes depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse par un commando armé le 7 juillet.
« Ma vie est dans la ligne de mire des gens », a-t-il ajouté.
Des affrontements entre la police et des groupes armés ont éclaté samedi lors des célébrations de la fête nationale aux Gonaïves, à 150 km au nord de la capitale Port-au-Prince.
Sous des rafales de tirs d’armes à feu, Ariel Henry et les officiels présents ont été contraints de fuir précipitamment la ville où la déclaration d’indépendance d’Haïti a été signée, le 1er janvier 1804.
L’assassinat, il y a six mois, du président haïtien dans sa résidence privée a amplifié la profonde crise politique dans laquelle le pays de la Caraïbe est englué depuis des années.