Parmi ces personnes testées positives, uniquement la moitié ont déclaré présenter des symptômes, note la même source.
D’après Sciensano, « cela prouve que les personnes totalement immunisées sont beaucoup moins susceptibles de contracter le virus ».
Il ressort également de l’étude que, parmi les personnes hospitalisées suite à une infection au coronavirus entre le 1er janvier et le 8 août, sur un total de 19.723 personnes admises à l’hôpital, seules 416 (2,1%) étaient entièrement vaccinées.
Les hospitalisés partiellement vaccinés représentaient, eux, 6,4%, soit 1267 patients, ajoute l’Institut de santé publique.
Par ailleurs, les données récoltées font ressortir que les personnes hospitalisées malgré une vaccination complète sont plus âgées : la moitié des patients vaccinés ont plus de 82 ans, contre 64 ans pour les non-vaccinés. Pratiquement tous (92%) présentaient des comorbidités et la moitié étaient résidents de maisons de retraite.
Sciensano relève qu’il poursuivra son analyse, afin de mieux identifier les facteurs de risque potentiels de ces « infections de percée » et surtout, d’une évolution grave de la maladie.