Le chef de Unidas Podemos, Pablo Iglesias, a annoncé, mardi soir, son retrait de la vie politique après la débâcle électorale de la gauche lors du scrutin régional à Madrid.
« J’abandonne toutes mes fonctions, je quitte la politique dans le sens de politique partisane », a indiqué Pablo Iglesias devant les militants de son parti après la publication des résultats des élections régionales.
Podemos, qui comptait détrôner la droite du pouvoir à Madrid, n’a obtenu que 10 sièges à l’Assemblée régionale.
Pablo Iglesias avait renoncé à son poste de vice-président du gouvernement espagnol pour présenter sa candidature à la présidence de Madrid.
L’ensemble des partis de la gauche ont totalisé 58 sièges lors de ce scrutin, soit sept de moins que la candidate du Parti populaire (PP), Isabel Diaz Ayuso, qui a remporté ce scrutin avec 65 sièges.
Le Parti populaire de Madrid (PP), conduit par Isabel Diaz Ayuso, a remporté largement les élections régionales et a infligé une défaite historique au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), au pouvoir au niveau national.
Après dépouillement de plus de 98% des bulletins, le PP, qui dirige la région depuis 26 ans, a doublé son score du dernier scrutin régional, datant de mai 2019, et remporté 65 sièges sur 136 au parlement régional, à 4 sièges de la majorité absolue.
Avec 24 sièges, le Parti socialiste et son candidat à la présidence de la communauté autonome de Madrid, l’ancien ministre Angel Gabilondo, ont perdu 13 députés par rapport au scrutin de 2019.
Ces élections ont été également marquées par l’avancée fulgurante du parti de la gauche Mas Madrid qui a remporté 24 sièges, contre 20 en 2019, alors que le parti de l’extrême droite Vox s’est adjugé 13 sièges.
Malgré la pandémie de Covid-19, les électeurs de Madrid et de sa région ont voté massivement pour renouveler leur assemblée régionale. Le taux de participation a atteint 76,24%.