Mort de George Floyd: Biden accuse Trump d’être avant tout préoccupé par sa réélection
Joe Biden accuse Donald Trump d’être plus préoccupé par sa réélection que par le rassemblement d’une Amérique divisée et secouée par les violences après la mort de George Floyd,
Joe Biden accuse Donald Trump d’être plus préoccupé par sa réélection que par le rassemblement d’une Amérique divisée et secouée par les violences après la mort de George Floyd, selon les extraits d’un discours qu’il prononcera mardi à Philadelphie.
« Quand des manifestants pacifiques sont évacués sur ordre du président du perron de la maison du peuple, la Maison Blanche, en utilisant des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes, pour organiser une opération de communication devant une vénérable église, nous sommes en droit de penser que le président est plus préoccupé par le pouvoir que par les principes. Qu’il est plus intéressé par servir les passions de sa base que les besoins de ceux dont il est censé s’occuper », doit déclarer le candidat démocrate à la présidentielle de novembre, 77 ans.
La mort à 46 ans de George Floyd, un homme noir, il y a une semaine à Minneapolis aux mains d’un policier blanc, est un « électrochoc pour notre pays. Pour nous tous », compte dire l’ancien vice-président de Barack Obama.
« Mais je vous promets ceci. Je ne manipulerai pas la peur et la division. Je n’attiserai pas les braises de la haine. Je chercherai à panser les blessures raciales qui ont longtemps gangréné ce pays, et non pas à les utiliser pour des avantages politiques », doit-il ajouter.
Joe Biden a dénoncé à plusieurs reprises la mort de George Floyd et le « racisme institutionnel » qui ronge selon lui les Etats-Unis. Mais il a aussi appelé au calme et condamné les violences.
Lors d’une brève allocution, Donald Trump a annoncé lundi soir le déploiement de « milliers de soldats lourdement armés » et policiers à Washington.
Tandis qu’il s’exprimait dans les jardins de la Maison Blanche aux airs de camp retranché, la police a effectué des tirs de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants rassemblés à l’extérieur de l’enceinte.
L’objectif était de libérer le champ vers l’église Saint John, bâtiment emblématique tout proche qui a été dégradé dimanche soir. Le président s’y est rendu à pied, entouré de membres de son cabinet, pour s’y faire photographier, une bible à la main.