Le Marocain Mohamed Boudra élu à Durban président de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis-Monde
Le Maire de la ville russe de Kazan, Ilsur Metshin, était le principal challenger du candidat marocain, mais s’est finalement retiré de la compétition. Pour rappel, la présidence sortante de l’organisation CGLU-Monde était sud-africaine.
Le choix porté sur le Maroc pour présider cette organisation mondiale, qui compte 240 000 villes et collectivités locales membres, est une reconnaissance des actions et chantiers de développement structurants multisectoriels initiés par le roi Mohammed VI depuis deux décennies, en faveur de la décentralisation, de la justice spatiale, de l’équité sociale, ainsi que de la promotion des valeurs de solidarité en matière de développement durable, dans toutes les régions du Royaume, et particulièrement dans les provinces du nord du pays.
Avec près de 3000 délégués venus de différentes régions du monde, le sommet mondial des Cités et Gouvernements Locaux Unis est considéré comme le plus grand rassemblement mondial de dirigeants locaux et régionaux ainsi que des acteurs intéressés par les affaires locales.
S’exprimant à cette occasion, le nouveau président de CGLU-Afrique s’est félicité du succès de ce Congrès mondial 2019, qui «est aussi le succès de l’Afrique et de l’Afrique du Sud, de la ville de Durban en particulier», saluant l’engagement de tous les membres du CGLU «venus des quatre coins du monde, pour célébrer notre organisation» et aussi pour contribuer aux débats riches et multiples aussi bien entre les membres de l’organisation qu’avec les acteurs de la société civile.
«Cette tâche immense à laquelle nous nous attaquons aujourd’hui ne pourra se faire sans l’implication de toutes et de tous», a-t-il dit, réitérant son appel à l’engagement de tous «pour la transformation de nos sociétés, pour la sauvegarde de notre planète, et pour la prospérité pour toutes et tous».
«Nous nous sommes réunis ici ensemble avec le désir de renforcer notre union sacrée, socle de nos engagements respectifs et collectifs, pour parler d’une voix commune au sein des enceintes internationales, et pour la promotion de nos propositions durables, dans le cadre de la décennie de la mise en œuvre», a-t-il soutenu, ajoutant que que «sans les femmes, sans leur intégration pleine et entière dans notre organisation et dans nos sociétés, nos débats, nos positions et nos travaux n’auront jamais aucun sens».