Les torts faits aux populations qui croupissent dans les camps de Tindouf doivent être réparés (Porter Cameron)
La communauté internationale, a-t-elle insisté, "doit faire en sorte pour que le tort qui leur a été fait soit réparé et pour que leurs droits et leurs libertés soient sauvegardés", dénonçant "la torture, la privation et la stigmatisation qui frappent tous ceux qui osent lever la voix et dire la vérité sur la véritable nature du polisario".
Citant les propos du Prix Nobel de la Paix, Elie Wiesel, Mme Porter Cameron souligne qu’"aussi longtemps qu’un enfant souffre de la faim, notre vie sera frappée du sceau de la honte et de l’anxiété".
"Tout ce dont ont besoin ces victimes est de savoir qu’ils ne sont pas laissées seuls face à leur calvaire et qu’ils sont dans nos pensées. Et quand leurs voix sont tues, nous leur prêterons les nô tres parce qu’au moment où leur liberté dépend de nous, la qualité de notre liberté dépend de la leur", conclut Kathryn Porter Cameron, par ailleurs fondatrice du caucus des droits de l’Homme au congrès américain.