Faut-il détruire ce "Coran de sang", au même titre que la gigantesque statue de Saddam Hussein déboulonnée par les soldats américains en avril 2003? Ou le conserver, "comme preuve de la brutalité de Saddam", s’interroge Ali Al-Moussaoui, porte-parole du Premier ministre Nouri Al-Maliki.
Dans tout le pays, palais, statues, monuments continuent de rappeler deux décennies de dictature que les Irakiens tentent à présent de laisser derrière eux. Contacté par le Guardian, le calligraphe Abbas Shakir Joody al-Bagdadi, aujourd’hui installé aux Etats-Unis, a lui-même déclaré à propos des deux années passées à la rédaction du "Coran de sang": "C’est une douleureuse période de ma vie que je veux oublier."
(Source Rewmi)