Cent jours après l’enlèvement de cinq Français au Niger par Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), leurs familles ont décidé de rompre le silence pour qu’on "ne les oublie pas". "Depuis le début, une discrétion absolue est gardée de la part des autorités et des familles, afin de sauvegarder toutes les chances de libération de nos otages. Noël, avec sa symbolique, et au-delà de toutes les croyances religieuses, est une occasion de rappeler que pour ces 100 jours, ‘on ne les oublie pas’", déclarent les familles dans leur communiqué. Les cinq Français, pour la plupart des collaborateurs des groupes français Areva et Satom, ont été enlevés avec deux autres personnes le 16 septembre dans le nord du Niger, à Arlit, un site d’extraction d’uranium. Aqmi a revendiqué l’enlèvement le 21 septembre et les otages seraient détenus au Mali.
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