Selon ces résultats, neuf ministres du PND, le président de l’Assemblée du peuple sortante, Ahmed Fathi Sorour, et le directeur de cabinet de la présidence égyptienne, Zakaria Azmi, ont obtenu la confiance des électeurs dès le premier tour de ces législatives.
Cité par la presse égyptienne, une source à la commission a ajouté que "les opérations de dépouillement en cours se déroulent conformément aux principes de transparence et de clarté".
La même source a précisé que les opérations de dépouillement et de l’annonce des résultats se déroulent en présence des candidats ou de leurs représentants.
Le PND relève sur son site internet que ses candidats ont obtenu un "succès remarquable" lors de ces élections, dont le deuxième tour aura lieu le 5 décembre prochain.
Pour leur part, les Frères musulmans qui ont présenté quelques 130 candidats ont annoncé n’avoir remporté aucun siège parlementaire, à l’issue de ce premier tour.
"Quelques uns seulement seront présents au second tour, mais aucun ne s’est imposé au premier", a précisé Saad Al Katatni, président du groupe dans l’assemblée sortante où le mouvement, interdit mais toléré dans la pratique, comptait un cinquième des sièges.
La commission électorale supérieure en Egypte avait annoncé que les résultats de ces législatives seront annoncés mardi soir ou mercredi matin.
Quelque 41 millions d’électeurs étaient invités aux urnes pour élire 508 députés à l’assemblée du peuple dans le cadre d’un scrutin qualifié de "décisif" pour l’avenir du pays.
En moyenne, 10 candidats sont en lice pour chacune des 254 circonscriptions d’après la commission électorale, qui avait annoncé que 4.686 candidats ont été retenus, dont 3.486 sous l’étiquette "indépendant".
Au total, 18 partis politiques, toutes tendances confondues, ont avancé 1.188 candidats, dont 763 appartenant au seul Parti National Démocrate.
En revanche, aucune des autres formations politiques n’a pu couvrir toutes les circonscriptions électorales, notamment le Wafd, le parti le plus libéral et à la très longue histoire, avec 168 candidats, le parti du rassemblement (78) et le parti nassérien arabe (43).