"Aucun objet n’a été dérobé mais le bureau et deux chambres ont été mis à sac et tous les effets personnels, vêtements ou photos, ont été retournés, mis en vrac", a-t-on ajouté dans l’entourage de Ségolène Royal, qui a porté plainte. "Trois fois en quatre ans, on dit: ‘ça suffit", a-t-on vitupéré.
Rapprochement
C’est en effet la troisième fois. La première fois a eu lieu en août 2006, alors que Ségolène Royal n’était encore que candidate à la candidature pour la présidentielle. Puis, en juillet 2008, la présidente de Poitou-Charentes se posait en opposante numéro 1 à Nicolas Sarkozy. Si bien que lorsque son domicile a été visité, elle a osé le rapprochement.
Mercredi soir, le ton est moins véhément, mais interrogateur. "Cette répétition, cette série, pose question. Il y a quand même des coïncidences qui interrogent", a déclaré à Reuters Guillaume Garot, porte-parole de Ségolène Royal. "Ça ressemble à une forme d’intimidation", a ajouté le député-maire de Laval. Depuis lundi soir, la socialiste est candidate aux primaires. L’histoire semble parfois bégayer.