"Je souhaite réaffirmer mon engagement envers l’intégrité de ces élections", a déclaré le président égyptien, visiblement amaigri mais s’exprimant sans hésitation derrière un pupitre, dans ce discours retransmis à la télévision.
Faisant allusion à l’opposition, il a déclaré "accueillir favorablement tout effort national et sincère visant à proposer des idées ou des solutions aux problèmes de notre pays", à condition de ne pas "jouer avec sa sécurité, sa stabilité et son avenir".
"Je dis avec sincérité que je suis favorable à toutes les interactions et toutes les évolutions, dès lors que cela se fait dans le cadre de la constitution", a-t-il ajouté, laissant entendre qu’une révision n’était pas à l’ordre du jour.
L’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Mohamed ElBaradei, qui s’impose depuis plusieurs mois comme l’opposant le plus en vue du pays, réclame une révision de la constitution dont les dispositions actuelles rendent quasiment impossibles les candidatures indépendantes.
Au pouvoir depuis 29 ans, M. Moubarak n’a pas non plus donné d’indication sur son intention éventuelle de se présenter pour un nouveau mandat l’an prochain. Son fils Gamal, souvent présenté comme son héritier, n’a pas non plus fait connaître à ce jour ses intentions.