EADS pourrait à nouveau concourir pour l’offre de ravitailleurs américains

Le groupe EADS a annoncé, vendredi 19 mars, étudier de nouveau une participation à l’appel d’offres concernant les avions ravitailleurs de l’armée de l’air américaine, mais a prévenu qu’il ne ferait une proposition que si l’appel d’offres lui paraît équitable.

Dans un communiqué, le groupe européen d’aéronautique et de défense, maison mère d’Airbus, se félicite des déclarations du département de la défense. Jeudi, le Pentagone s’était dit prêt à prolonger l’appel d’offres pour ces 179 avions ravitailleurs, afin de permettre au groupe européen EADS de revenir dans la course face à Boeing.

"Le département de la défense a reçu une notification de la part d’EADS North America indiquant son possible souhait de concourir pour les ravitailleurs de l’armée de l’air américaine, et nous y serions favorables", a indiqué Geoff Morrell, chargé de la presse au Pentagone.

"DÉVELOPPEMENT SIGNIFICATIF"

"Il s’agit d’un développement significatif, et EADS est en train d’évaluer la situation afin de déterminer si le groupe est en mesure ou non de soumettre une réponse admissible au RFP (request for proposals, appel d’offres)", souligne EADS.

"L’une des conditions préalables pour qu’EADS entre dans la compétition est effectivement un allongement significatif du délai de préparation (…) mais même essentiel, ce geste ne répond qu’à l’un des facteurs sur lesquels reposera le choix d’EADS de revenir ou non dans la compétition, ajoute le groupe. Au final, EADS ne soumissionnera l’appel d’offres que s’il estime avoir des chances équitables de le remporter, après avoir examiné tous les paramètres en jeu."

Le tandem EADS-Northrop avait remporté un premier appel d’offres en 2008 grâce à l’A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport), un appareil dérivé de l’A330 d’Airbus. Mais Boeing, à l’issue d’une campagne intense, était parvenu à faire annuler ce résultat après avoir contesté plusieurs points de procédure. Northrop avait ensuite annoncé son intention de ne pas participer à la compétition après avoir estimé que les conditions posées par l’US Air Force avantageaient nettement Boeing.

Communiqué

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