"La Tunisie est résolument engagée sur la voie de la démocratie, du respect des Droits de l’Homme et du pluralisme", a-t-il déclaré lors d’une entrevue avec l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Tunis Gordon Gray.
Le chef de la diplomatie tunisienne, qui est le gendre du leader du mouvement islamiste "Ennahdha", Rached Ghannouchi, a réitéré au diplomate américain "la reconnaissance de la Tunisie pour les marques de soutien manifestées par les Etats-Unis depuis la révolution" tunisienne qui a déclenché "le printemps arabe".
Ennahdha a été le grand vainqueur des élections organisées en Tunisie moins d’un an après la chute du régime de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, chassé par un soulèvement populaire après 23 ans de pouvoir absolu. Il est depuis le 14 janvier réfugié en Arabie Saoudite.
M. Abdessalem a dit que son pays "partage avec les Etats-Unis les mêmes valeurs de tolérance et de modération".
Selon un communiqué du ministère des affaires étrangères diffusé par l’agence officielle TAP, l’ambassadeur américain a mis l’accent sur "l’importance stratégique que représente la Tunisie pour les Etats-Unis après la révolution du 14 janvier 2011" assurant son interlocuteur de la volonté de Washington de lui apporter son aide dans sa transition démocratique.
"Le succès de cette révolution pourrait porter un message d’espoir à tous les peuples du monde", a fait valoir le diplomate américain cité par la TAP.