Il a fait savoir que la Syrie est en contact permanent avec le secrétaire général de la Ligue arabe, émettant l’espoir de voir Damas signer ce protocole dans les plus brefs délais.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a réaffirmé la position de son pays appelant à arrêter les actes e violence, engager un dialogue avec toutes les tendances politiques et à répondre aux revendications légitimes de la population dans l’objectif d’éviter une intervention étrangère.
Le comité arabe en charge de la Syrie tiendra, samedi prochain à Doha, une réunion consacrée à l’examen de la réponse syrienne sur le protocole relatif à l’envoi d’observateurs à Damas.
Selon des sources bien informées à la Ligue arabe, cette réunion sera l’occasion pour discuter du contenu du message du chef de la diplomatie syrienne dans lequel il exprime la disposition à signer le protocole arabe sous "certaines conditions".
Le comité, composé du Qatar, de l’Algérie, du Soudan, du Sultanat d’Oman et de l’Egypte, ainsi que du secrétaire général de la Ligue arabe, devra examiner aussi les conditions syriennes, dont la levée des sanctions, pour signer ce protocole.
Jeudi matin, le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Nabil Al-Arabi, avait souligné que la levée des sanctions arabes imposées à la Syrie est tributaire de la signature par Damas de ce protocole.
"Il s’agit de sanctions provisoires qui seront suspendues après la signature par la Syrie du protocole relatif à l’envoi d’observateurs", a-t-il déclaré à la presse.
Le chef de l’organisation arabe a annoncé avoir adressé une lettre au ministre syrien des Affaires étrangères en réponse à son dernier message dans lequel il exprime la disposition à signer le protocole arabe sous "certaines conditions".
M. Al-Arabi a précisé que cette réponse intervient après une série de consultations avec le comité ministériel en charge de la Syrie et avec d’autres ministres arabes des Affaires étrangères.
La semaine dernière à Doha, le comité ministériel avait adopté une liste nominative de 19 personnalités syriennes qui doivent être interdites de voyage dans les pays arabes et dont les avoirs seront gelés dans ces pays.
Cette liste comprend les principaux chefs des services de sécurité et des forces armées ainsi que le ministre de la Défense, Ali Mamlouk, et l’homme d’affaires Rami Makhlouf.
La réunion a également chargé une commission technique de dresser une liste d’hommes d’affaires syriens qui seraient impliqués dans le financement des opérations de répression, en vue de les sanctionner.
La réunion de Doha a également adopté une liste de produits exclus des sanctions et demandé aux Croissants-Rouges arabes d’élaborer un plan humanitaire d’urgence au profit du peuple syrien.