Le FLN réclame régulièrement une repentance ou des excuses de la part de la France.
"Le FLN demeure attaché à sa position revendiquant des excuses officielles de la France pour les crimes commis par la France coloniale et la reconnaissance de toutes les souffrances qui en ont découlé et subies à ce jour par le peuple algérien", a déclaré à Alger le secrétaire général du FLN Abdelaziz Belkhadem, cité par l’agence de presse APS.
"Les crimes de l’Etat français colonial ne datent pas du 17 octobre mais depuis que celui-ci a foulé le sol de l’Algérie", a-t-il ajouté.
"Outre les tueries, les crimes de la France comptent également les déportations, les privations et les tentatives d’effacement des composantes de l’identité nationale et cela ne se limite pas à une seule date", a-t-il précisé.
"La France et certains pays européens incriminent en vertu du droit tous ceux qui nient l’holocauste lors de la deuxième guerre mondiale mais oublient d’incriminer ce qui a été perpétré en Algérie", a encore dit M. Belkhadem.
Lors d’une visite en Algérie en décembre 2007, le président français Nicolas Sarkozy avait fermement dénoncé le système colonial "injuste par nature". Mais il avait refusé toute idée de "repentance", estimant qu’il s’agissait d’une forme de "haine de soi" et de "dénigrement" de son pays.