La place Syntagma, située devant le parlement grec dans le centre d’Athènes, est noire de monde, et les manifestants continuent d’affluer vers le centre-ville. Les policiers ont bloqué plusieurs rues et dressé des barrières métalliques devant le parlement par mesure de sécurité.
Des manifestations ont lieu également dans d’autres villes grecques, dont Thessaloniki et Héraklion. 125.000 manifestants sont recensés dans l’ensemble du pays, selon la police. Ces chiffres constituent un record depuis le début de la crise de la dette grecque.
Les grèves se poursuivent en Grèce, alors que le pays connaît une situation économique extrêmement difficile. Les syndicats protestent contre la politique d’austérité du gouvernement grec, qui cherche à obtenir des crédits supplémentaires de l’Union européenne et du Fonds monétaire international. Le parlement grec votera des mesures supplémentaires de rigueur jeudi 20 octobre. Le projet de loi prévoit surtout une réduction du nombre de salariés de la fonction publique et de leur traitement, des augmentations d’impôt ainsi que le gel des conventions collectives, ouvrant la voie à une généralisation des abaissements salariaux dans les entreprises privées.