Les élections législatives et présidentielle sont prévues le 28 courant dans ce pays.
Dans un exposé devant le Conseil de sécurité, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Roger Meece, a souligné que la MONUSCO et toute la famille de l’ONU étaient "déterminées à contribuer à des élections démocratiques, pacifiques, libres et justes". Il a rappelé que la Mission onusienne apportait un soutien à la Commission nationale électorale indépendante notamment en aidant à distribuer du matériel électoral à travers le pays et en faisant la promotion du dialogue entre les candidats et les partis politiques, la société civile et les institutions gouvernementales.
La MONUSCO s’est, cependant, déclarée profondément préoccupée par la vague croissante de violence pré-électorale dans plusieurs parties du pays ainsi que l’incitation à la violence qui ont émaillé les campagnes et exprimé "sa préoccupation" devant ces actes qui constituent des violations directes de la loi électorale congolaise et des normes électorales internationales.
Le représentant de la RDC, Atoki Ileka, a assuré que la campagne électorale de cette année avait un caractère nettement plus "apaisé" que celle de 2005-2006. Il est vrai qu’il existe des tensions entre des candidats de l’opposition, a-t-il reconnu, en rappelant notamment les "échauffourées" du 28 octobre dernier.Il a néanmoins assuré que les autorités congolaises, tant provinciales que nationales, ne ménageaient aucun effort pour amener les militants de plusieurs partis à tenir un "discours politique responsable".
Dans son exposé devant les quinze, Roger Meece a regretté, par ailleurs, que seulement 12 % des candidats à l’Assemblée nationale soient des femmes et que tous les candidats à la présidentielle soient des hommes. "Les femmes représentent moins de la moitié des électeurs inscrits et il serait souhaitable d’avoir une plus grande participation de la femme comme candidate", a-t-il dit.