Une version qualifiée la veille d’"imaginaire" par le principal intéressé, qui a porté plainte pour dénonciation calomnieuse. "J’ai été entendu comme témoin. J’ai dit la vérité", a assuré dimanche soir DSK sur le plateau de TF1. "Dans cette rencontre, il n’y avait eu aucun acte d’agression, aucune violence, je n’en dirai pas plus", a-t-il lancé.
La brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la police judiciaire parisienne, doit prochainement remettre son rapport au parquet de Paris. Selon une source proche de l’enquête, DSK a concédé lors de son audition avoir fait "des avances" à la jeune femme, mais a réfuté toute violence. Le parquet a plusieurs solutions : ouvrir une information judiciaire ou estimer que les faits relèvent d’une agression sexuelle, un délit qui serait alors prescrit, ou bien encore classer l’affaire sans suite. Mais Tristane Banon a prévenu lundi soir que si le parquet de Paris classait sans suite l’enquête, elle en déposerait une autre en se portant "partie civile". Une plainte avec constitution de partie civile entraîne automatiquement la désignation d’un juge d’instruction. "Il n’est pas si vide que ça le dossier. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas que parole contre parole", a-t-elle argué.