"Nous avions deux façons d’en finir avec l’occupation de l’Afghanistan, celle du jihad et des combats, et celle des pourparlers et des négociations. Si Trump veut arrêter les discussions, nous emprunterons le premier chemin et ils le regretteront bientôt", a dit un porte-parole, Zabihullah Mujahid.
Le président américain a annoncé lundi que ces négociations sont "terminées pour de bon". Le président américain avait déclaré samedi soir annuler une rencontre secrète prévue à Camp David avec les talibans pour conclure un accord négocié depuis un an. Une décision justifiée par la mort d’un soldat américain dans un attentat à Kaboul revendiqué par les talibans.
Depuis ces derniers ont averti, dimanche, que "l’Amérique souffrira plus que tout autre, sa crédibilité sera entamée… ses pertes humaines et financières vont augmenter…".
Dans le même temps le mouvement de l’Emirat Islamique d’Afghanistan, comme il s’appelle, a dit "croire" que Washington reviendra à la table des négociations, pour mettre un terme à un conflit vieux de plus de 18 ans. Il paraît tabler ainsi sur un nouveau changement de position du chef de la Maison Blanche.
Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo n’a pas exclu dimanche une reprise des tractations, à condition que les insurgés "changent d’attitude" et "confirment les engagements qu’ils avaient pris".