Avant la guerre civile, la Libye comptait 1,5 à 2,5 millions de migrants originaires pour la plupart d’Afrique sub-saharienne et d’Asie, employés dans l’industrie pétrolière, le bâtiment et la santé, a rappelé vendredi Jemini Pandya, porte-parole de l’OIM.
On ignore combien y vivent encore, mais beaucoup s’y trouvaient depuis des décennies et ne sont partis qu’en dernier ressort. Des centaines de milliers sont passés en Egypte et en Tunisie, mais beaucoup, y sont toujours terrés, craignant pour leur vie du fait de leur statut de clandestins, ou parce qu’ils sont l’impossibilité de partir, a-t-elle poursuivi.
"Nous continuons à recevoir des informations selon lesquelles beaucoup de groupes de migrants sont disséminés dans le pays et ne peuvent en partir. Selon l’une de ces informations, au moins un millier de migrants se trouvent dans et autour de Koufra, ville du sud-est qui est une oasis très isolée", a ajouté la porte-parole de l’OIM, s’adressant à la presse.