"Nous appelons (le président Saleh) à agir et à régler cette situation", a dit le porte-parole de la diplomatie américaine, Mark Toner, estimant que le chef d’Etat yéménite "a toujours l’occasion de signer cette initiative (…) et de sortir de l’impasse".
Dimanche soir, les Etats-Unis se sont dits "profondément déçus" par le refus du président yéménite, Ali Abdallah Saleh, de signer la proposition du Conseil de la coopération du Golfe, exhortant ce dernier à "donner suite immédiatement à ses engagements répétés à transférer le pouvoir de manière pacifique et ordonnée et à veiller à répondre à la volonté légitime du peuple yéménite".
Le même jour, des centaines de partisans du régime, armés, avaient encerclé l’ambassade des Emirats arabes Unis à Sanaa où étaient réunis notamment les ambassadeurs des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et de l’Union européenne ainsi que le Secrétaire général du CCG, dans l’attente d’une décision du président Saleh de signer l’accord, après avoir assisté, samedi soir, à la signature par l’opposition parlementaire du document.