Cette enquête "ne contient ou ne fait référence à aucune preuve du moindre pot-de-vin ou d’aucune irrégularité de la part de notre Comité de candidature", a estimé la Fédération du Qatar dans un communiqué.
Les accusations de corruption concernant la candidature du Qatar avaient été réitérées le 10 mai devant une commission d’enquête parlementaire britannique, sur la base notamment d’une enquête de l’hebdomadaire Sunday Times. Le Camerounais Issa Hayatou, vice-président de la FIFA et président de la Confédération africaine (CAF), et un autre membre du comité exécutif, l’Ivoirien Jacques Anouma, y sont accusés d’avoir monnayé leur vote pour le Qatar.
Les soupçons de corruption qui ont entouré la désignation des pays organisateurs des éditions 2018 et 2022, fin 2010, avaient déjà conduit la FIFA à suspendre, en novembre dernier, pour une durée d’un à trois ans deux membres de son comité exécutif, le Tahitien Reynald Temarii et le Nigérian Amos Adamu, pour mauvaise conduite ou corruption.
L’Angleterre, candidate à l’organisation du Mondial 2018, a été éliminée dès le premier tour d’un scrutin remporté par la Russie, tandis que le Qatar était désigné pour l’édition 2022.