Le cheikh Salmane ben Hamad al Khalifa a en outre jugé dans un communiqué que des erreurs avaient été commises dans les deux camps lors des manifestations de la majorité chiite contre la famille régnante sunnite. Il a assuré que les autorités de cet Etat du Golfe allaient prendre en considération les inquiétudes exprimées aussi bien dans le pays qu’à l’étranger.
"Il ne fait aucun doute que des erreurs ont été commises par toutes les parties dans la période récente mais des leçons sont en train d’être tirées", écrit le prince héritier dans un communiqué.
"Avec la fin de (l’état d’urgence) (…) une importante activité est en cours pour s’attaquer de manière exhaustive aux problèmes essentiels relevés sur les plans nationaux et internationaux", ajoute-t-il.
"Le Bahreïn est pleinement attaché à un processus de réforme continu, un programme conduit depuis une décennie par sa majesté le roi Hamad.
"Cependant (…) le rythme des progrès doit être dicté par la capacité à parvenir à un consensus", écrit-il.
Au moins 29 personnes, essentiellement des chiites, sont mortes durant le mouvement en faveur de réformes politiques dans le royaume en février et en mars.
L’état d’urgence imposé en mars devrait être levé la semaine prochaine.