"L’instabilité en Somalie est responsable de la forte prévalence de la piraterie le long des côtes somaliennes", a déclaré le vice-président kenyan, Kalonzo Musyoka, lors d’un entretien avec le ministre britannique en charge de l’Afrique, Bellingham Henry, appelant à l’approfondissement de la coopération régionale et internationale pour parvenir à une solution définitive de ce conflit qui a trop duré.
M. Musyoka a également appelé à adopter des mesures plus sévères à l’encontre des pirates, estimant que la piraterie constitue une menace majeure pour la paix et la stabilité dans la région. Il a, de même, exhorté les pays ayant promis de déployer des troupes pour soutenir les efforts de l’ONU en Somalie à honorer leurs engagements en vue de rétablir l’ordre dans le pays.
Un rapport du Conseil Geopolicity, publié la semaine dernière à Nairobi, souligne que la piraterie au large des côtes somaliennes coûte à la communauté internationale quelque 8,3 milliards de dollars par an et ce chiffre pourrait atteindre 15 milliards de dollars en 2015.
"Le revenu global des pirates et de la piraterie a atteint 238 millions de dollars en 2010", précise Geopolicity, spécialisé en intelligence économique, soulignant que la piraterie risque de devenir un problème sérieux à l’échelle du contient africain, de la Méditerranée et du Pacifique.