"La situation en Libye ne diffère pas de celle en Afghanistan", a dit Fox, dont les propos sont rapportés par les médias britanniques.
D’après le responsable, le meilleur moyen pour le Royaume-Uni de réduire son implication en Libye est de soutenir l’opposition.
Les propos de M. Fox interviennent suite à la décision de la France et de l’Italie d’emboiter le pas au Royaume-Uni et dépêcher des instructeurs militaires en Libye pour soutenir l’opposition.
La décision du gouvernement britannique d’envoyer 10 conseillers militaires en Libye a suscité des mises en garde contre un enlisement britannique dans le conflit libyen.
Des membres des Communes (Chambre basse du Parlement de Westminster) ont appelé à la convocation d’une session extraordinaire du Parlement (actuellement en vacation) pour débattre de ce qu’ils ont qualifié de "changement dans la politique britannique" par rapport à la mission initiale de la coalition internationale, telle que prévue par la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’Onu.
Des responsables, cités par les médias londoniens, ont indiqué que la mission britannique en Libye pourrait durer au moins dix mois eu égard à l’impasse dans laquelle se trouve le conflit entre le régime et l’opposition.
Au moment où le gouvernement britannique insiste que les officiers britanniques ne seront pas impliqués dans des opérations de combat, des politiciens, comme Bob Ainsworth, ancien ministre travailliste de la Défense, soulignent que les efforts consentis pour soutenir les insurgés libyens seront insuffisants pour changer l’équilibre de force.
Ceci pourrait pousser le Royaume-Uni à envoyer des troupes terrestres en Libye, selon Ainsworth.
Par ailleurs, les médias rapportent que le Premier ministre, David Cameron, "de plus en plus impatient à l’égard de la situation en Libye, est en train de faire pression sur le gouvernement et l’armée afin de les pousser à proposer des idées pour briser l’impasse".