"Il est tiré d’affaire, après avoir été opéré", a indiqué un médecin de l’hôpital Hikma où le blessé a été transporté.
Misrata a connu samedi "le plus lourd bilan en 65 jours de combats", avec 28 morts et une centaine de blessés répertoriés, selon le docteur Khalid Abou Falra, contre 11 morts en moyenne par jour habituellement.
Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, a indiqué samedi soir que les forces armées du régime n’ont pas quitté la ville de Misrata mais ont suspendu leurs opérations contre les rebelles, pour permettre à des tribus de trouver une solution pacifique.
Mercredi, deux photographes, avaient été tués par un tir de mortier, et deux autres journalistes blessés.
Après deux mois de conflit entre les forces pro-Kadhafi et la rébellion, trois journalistes sont morts, plus d’une dizaine ont été détenus et d’autres sont portés disparus.
Un caméraman d’Al-Jazira, Ali Hassan Al Jaber, avait péri et un autre journaliste de la chaîne de télévision qatarie a été blessé le 12 mars dans une embuscade près de Benghazi.
Depuis le 20 février, Misrata, ville côtière d’un demi-million d’habitants à 200 km à l’est de Tripoli, est le théâtre de bombardements et d’une guérilla urbaine meurtrière entre rébellion et forces gouvernementales.