L’OTAN élargit le champ de ses attaques en Libye pour forcer Kadhafi au départ
Les forces de la coalition internationale en Libye, regroupées sous la bannière de l’OTAN, ont élargi le champ de leurs attaques contre les cibles des troupes loyales au colonel Kadhafi et les institutions symbolisant son régime, avec pour objectif de faire monter la pression sur lui et le forcer à quitter le pays, écrit mardi le New York Times.
Cet élargissement des attaques de l’OTAN, ajoute-t-on de même source, intervient au moment où les rebelles et les forces du colonel Kadhafi sont en train de renforcer leurs positions le long de lignes de front de plus en plus statiques, chose qui soulève les inquiétudes sur une situation de blocage prolongée.
Le New York Times indique, à cet égard, que les stratèges de l’OTAN conviennent que si cette nouvelle approche réussit à réduire la capacité de Kadhafi de diriger ses forces et à affaiblir sa légitimité, "cela pourrait éventuellement le persuader à s’exiler ou à amener quelqu’un de son proche entourage à le forcer de le faire".
Le président américain Barack Obama avait souligné, à maintes reprises dernièrement, le besoin de faire augmenter la pression militaire contre le régime libyen afin de faire cesser les attaques contre les populations civiles,
tout en estimant que le départ de Kadhafi, à la fois du pouvoir et de la Libye, constitue un élément essentiel de toute solution politique à la crise libyenne.