Libye : la coalition bombarde par air et mer
De fortes explosions ont retenti à l’est de Tripoli ainsi qu’à Syrte, ville natale de Kadhafi.
La première frappe aérienne française a visé en fin d’après-midi un véhicule militaire des forces du régime dans un lieu indéterminé, le premier tir après le feu vert jeudi de l’ONU au recours à la force pour protéger la population civile dans le pays.
Des missiles de croisière Tomahawk sur des sites antiaériens
En soirée, les Etats-Unis ont commencé à tirer des missiles de croisière Tomahawk sur des sites antiaériens afin de faciliter l’application de la zone d’exclusion aérienne. Ces frappes doivent se dérouler essentiellement aux abords de Tripoli et de Misrata, à 200 km plus à l’est, selon un responsable américain. A Londres, le Premier ministre David Cameron a annoncé que les forces britanniques étaient également entrées en action.
Au total, une vingtaine d’avions français Rafale et Mirage ont survolé le territoire, procédant au total à quatre frappes, alors que les troupes fidèles à Mouammar Kadhafi avaient bombardé dès l’aube Benghazi, l’un des derniers bastions de l’opposition qui tentait de repousser leur avancée.
Des explosions à Tripoli et à Syrte
De fortes explosions ont en outre retenti à l’est de Tripoli, où des boules de feu ont été vues à l’horizon, ont dit des témoins sans être en mesure de préciser leur origine. Les médias officiels libyens ont annoncé que des "objectifs civils" avaient été touchés et qu’il y avait des "blessés". La ville natale du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Syrte, a également été la cible de missiles et de raids aériens menés par la coalition internationale.
Des bombardements "ennemis" ont aussi touché des réservoirs de carburant alimentant Misrata et sa région, a annoncé un porte-parole des forces armées libyennes cité par la télévision d’Etat.