"Nous les avons contactés, ils ont été invités (…). Ils hésitent", a déclaré M. Soleimane lors d’une interview diffusée à la télévision nationale.
Dans ce sens, il a précisé qu’il est de l’intérêt des Frères musulmans de participer au dialogue, "qui est une occasion précieuse pour eux".
M. Soleimane a ajouté que des représentants des jeunes manifestants de la place Tahrir, ainsi que des "indépendants" et autres "personnalités" avaient participé à la première séance du dialogue jeudi matin. Tous les partis ont accepté de participer à ce dialogue sauf les partis de l’opposition "Al Wafd" (libéral) et "Tajammou" (gauche), a-t-il dit, annonçant un nouveau round de dialogue prochainement.
Revenant sur les prochaines élections présidentielles, M. Soleimane a confirmé que le président Hosni Moubarak ne serait pas candidat à la présidentielle. Dans ce sens, il a souligné que l’appel lancé pour le départ immédiat du président Hosni Moubarak est un "appel au chaos", assurant que des conditions et des restrictions sur les candidatures à la présidence sont nécessaires pour que tout le monde soit rassuré à propos du futur dirigeant du pays.
Le vice-président a d’autre part rejeté toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l’Egypte. "L’ingérence dans nos affaires intérieures est (…) inacceptable et nous ne permettrons pas cela", a-t-il dit. Il a en outre relevé que les violences entre les manifestants sont le résultat "d’un complot" fomenté par des gens en Egypte même ou à l’étranger.