Selon un porte-parole du Downing Street, cité dimanche par les médias britanniques, les deux parties ont convenu de la nécessité que le gouvernement égyptien réponde aux aspirations du peuple par le biais de la réforme et non la répression.
"Il revient au peuple égyptien de choisir ceux qui dirigeront le pays", ont affirmé les deux responsables, ajoutant qu’une transition ordonnée vers un gouvernement fortement soutenu, accompagnée d’un changement réel, visible et significatif doivent s’opérer dès maintenant.
Le Premier ministre britannique a noté, dans ce sens, qu’une feuille de route claire et crédible pour un changement devant conduire à l’organisation d’élections libres et équitables était nécessaire dès que possible.
Le bureau exécutif du Parti national démocrate (PND, au pouvoir), dont fait partie le fils du président égyptien, a démissionné samedi, action qualifiée par Washington d’étape positive vers une transition démocratique dans ce pays. Les manifestations se poursuivent toujours en Egypte alors qu’un dialogue national a été engagé la veille entre le vice-président Omar Souleimane et les forces d’opposition.