Le ministre Mark Golding a indiqué qu’aucune condamnation à la flagellation n’avait été ordonnée par un tribunal depuis 2004, mais ce châtiment corporel figure toujours dans le code pénal de l’île. La flagellation était autrefois administrée avec un martinet composé de neuf cordes tissées. Ces châtiments "dégradants" constituaient de nos jours une violation du droit international auquel est soumis la Jamaïque et empêchent le gouvernement du Premier ministre Portia Simpson Miller de ratifier la Convention de l’ONU contre la torture, a-t-il déclaré.
"Le temps est venu de régulariser la situation en enlevant ces lois de l’ère coloniale de nos livres une fois pour toutes", a déclaré M. Golding dans un communiqué.
Le gouvernement a déjà approuvé l’abrogation de la loi sur la flagellation et des amendements à d’autres lois de cette ancienne colonie britannique, où l’esclavage dans les plantations était particulièrement brutal.
L’annonce a été bien accueillie par les militants des droits de l’Homme, qui considéraient la loi sur la flagellation comme une mesure archaïque.