La présidente de la région Poitou-Charentes a expliqué aux journalistes qu’elle était "une militante parmi d’autres". "Mon rô le, c’est de faire remonter les interrogations (des Français). Elles tiennent à une chose très simple, des sacrifices sont demandés, les impô ts augmentent", a-t-elle déclaré à l’issue de son intervention à la tribune du congrès du PS, à Toulouse. "Les Français veulent comprendre le sens des sacrifices et être assurés qu’ils vont déboucher sur quelque chose de meilleur".
Ségolène Royal a reconnu l’existence de "dysfonctionnements" dans la machine gouvernementale, refusant de reprendre à son compte le terme de "couacs". "Mais il ne faut pas les exagérer, il faut passer à une nouvelle phase où chacun est à sa tâche", a-t-elle insisté. Evoquant les basses eaux des sondages dans lesquelles François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont encalminés depuis la rentrée de septembre, elle a lancé: "il faut redresser cette cote de popularité en donnant du sens".