"J’ai traversé la frontière turque et quitté ce régime tyrannique en raison de la répression et de la torture sauvage auxquelles il soumet une nation qui réclame des droits minimaux", a-t-elle expliqué à Sky News Arabia.
Ikhlas al Badaoui siégeait dans l’assemblée élue en mai dernier et qui, dominée par le Parti baassiste de Bachar al Assad, sert pour l’essentiel de chambre d’enregistrement des décisions du pouvoir.
Membre du Parti bassiste, mère de six enfants, elle appartient à la communauté sunnite syrienne.
Badaoui grossit le rang des responsables syriens ayant fait défection ces derniers jours, dont Naouaf al Farès, l’ex-ambassadeur syrien à Bagdad qui a fait défection il y a deux semaines et s’est réfugié au Qatar.
Farès, qui était également ancien chef du Parti bassiste dans la province orientale de Daïr az Zour, serait un proche de Manaf Tlass, le général de la Garde républicaine et membre du premier cercle de Bachar al Assad, qui a lui aussi rompu avec le régime et dit aujourd’hui vouloir rassembler l’opposition syrienne.