"Cent ans après avoir sombré, l’épave bénéficie désormais de la protection de la Convention de l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel subaquatique", a indiqué l’Unesco dans un communiqué.
"Les vestiges du Titanic gisent à quelque 4.000 mètres de fond au large de Terre-Neuve. L’épave se trouvant dans les eaux internationales, aucun Etat ne peut revendiquer une juridiction exclusive sur le site", a rappelé l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
"Jusqu’ici, le Titanic ne pouvait bénéficier de la protection de la Convention adoptée par l’Unesco en 2001, celle-ci ne s’appliquant qu’aux vestiges immergés depuis au moins cent ans", a souligné l’Unesco.
"Désormais, les Etats parties à la Convention pourront interdire la destruction, le pillage, la vente et la dispersion des objets trouvés sur le site. Ils peuvent prendre toutes les mesures en leur pouvoir pour protéger l’épave et faire en sorte que les restes humains soient traités dignement", a précisé l’organisation.
Quelque 41 Etats ont ratifié la Convention pour la protection du patrimoine culturel subaquatique, qui est entrée en vigueur le 2 janvier 2009.