Un prêt de 130 milliards d’euros à la clé
Si le texte est voté, le Premier ministre Lucas Papademos recevra mandat du parlement pour réaliser les réformes d’austérité demandées par les partenaires européens et créanciers de la Grèce en échange d’un nouveau prêt d’au moins 130 milliards d’euros pour lui éviter la perspective d’une faillite rapide.
Le vote portera aussi sur un programme d’échange d’obligations réduisant sa dette à 120% du PIB d’ici 2020 via l’émission de nouveaux titres de droit britannique, dont la valeur faciale aura été réduite de moitié.
Enfin, les députés voteront sur un schéma de recapitalisation des banques grecques prévoyant la possibilité d’une nationalisation douce si elles ne trouvent pas les moyens de se recapitaliser dans le secteur privé dans les mois à venir.
Ce paquet de mesures qui a reçu le soutien des deux partis au gouvernement de coalition (socialiste et conservateur) a néanmoins provoqué de sérieux remous et fissures, avec la démission de six ministres durant la semaine.