Washington veut coordonner l’aide aux rebelles syriens pour éviter les Djihadistes

Washington espère convaincre ses alliés occidentaux et arabes de s’engager, lors de discussions samedi à Doha, à centraliser l’aide aux rebelles syriens afin d’éviter qu’elle ne tombe entre les mains de groupes djihadistes.

Le secrétaire d’Etat John Kerry rencontrera ses homologues du groupe des "amis de la Syrie" pour proposer que le général rebelle Salim Idriss, porté fin 2012 à la tête du conseil militaire suprême de l’Armée syrienne libre (ASL), coordonne les fournitures d’armes.

"L’objectif de la réunion est d’être très concret", a expliqué aux journalistes un haut responsable gouvernemental américain. "Il est important de se coordonner totalement et de ne passer que par le canal de la Coalition syrienne d’opposition, plus précisément du conseil militaire suprême", a-t-il dit.

Le groupe réunit onze pays occidentaux et arabes: Etats-Unis, France, Allemagne, Egypte, Italie, Jordanie, Qatar, Arabie saoudite, Turquie, Emirats arabes unis et Royaume-Uni.

Avant son départ de Washington, John Kerry a informé le Congrès des projets de l’administration de Barack Obama sur la Syrie face à des élus divisés, certains prônant un interventionnisme accru de Washington, d’autres redoutant que le pays ne s’implique davantage dans le conflit.

Au Qatar, John Kerry devrait par ailleurs s’entretenir avec les autorités du processus de dialogue entre les Etats-Unis et les taliban afghans, qui viennent d’ouvrir un bureau politique à Doha dans le cadre d’efforts pour aboutir à un règlement négocié en Afghanistan.

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