Vladimir Poutine isolé sur la question syrienne au G8

Vladimir Poutine isolé sur la question syrienne au G8
Le président russe Vladimir Poutine risque de se retrouver isolé mardi lors de la deuxième journée du sommet du G8 où la question de la guerre civile en Syrie éclipse en partie les autres sujets à l’agenda.

Le chef du Kremlin a rencontré Barack Obama pendant deux heures en marge de la réunion des dirigeants du groupe des huit et l’entrevue a été glaciale.

Américains et Russes ont clairement affiché leurs divergences d’appréciation sur ce conflit qui a fait 93.000morts et ne se sont rejoints que sur la nécessité de négocier.

Le soutien indéfectible que la Russie apporte au gouvernement de Bachar al Assad suscite les critiques des Occidentaux. "Il était éclairant de voir à quel degré les Russes sont prêts à s’engager dans un forum mondial majeur", a déclaré un responsable britannique avant que les chefs d’Etat et de gouvernement se retrouvent pour un dîner.

Un autre membre d’une délégation a précisé que les discussions lors du repas se sont déroulées mieux que prévu et un communiqué commun avec la Russie à propos de la Syrie semble un peu plus probable.

Ce responsable n’a pas voulu spéculer sur le fait que la Russie puisse signer ce communiqué.

Si un consensus n’est pas atteint à la fin des deux journées du sommet, la possibilité existe de publier un communiqué sans la contribution des Russes et le texte émanerait alors du G7 et non plus du G8.

Les divergences de position à propos de la Syrie ont largement dominé la première journée de ce sommet.

L’ambiance est apparue particulièrement tendue lors de la conférence de presse commune d’Obama et de Poutine lundi soir. Le chef du Kremlin n’a quasiment pas levé les yeux lorsqu’a été évoquée la question du conflit syrien tandis que le président américain s’est à peine tourné vers son homologue.

"En ce qui concerne la Syrie, nous avons effectivement des points de vue différents sur le problème mais partageons l’intérêt de faire cesser les violences, de neutraliser les armes chimiques, de garantir qu’elles ne sont pas utilisées et qu’elles ne font pas l’objet d’une dissémination", a déclaré Barack Obama.

Vladimir Poutine et lui-même, a-t-il poursuivi, ont ordonné à leurs équipes de travailler à la tenue de la conférence de Genève.

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