
”Nous ne sommes pas pressés pour céder Maroc Telecom. Il n’y a pas urgence. Nous n’avons pas le couteau sous la gorge” pour vendre l’opérateur historique marocain, a lancé Fourtou devant un groupe de journalistes marocains, insistant pour obtenir un ”prix de cession correct” avant de se décider.
Il a même souligné que le patron de Maroc Telecom, Abdeslam Ahizoune, venait de l’assurer que l’année 2013 se présente sous de bons auspices et que les résultats seront meilleurs que ceux de 2012.
Fourtou a dit ”ignorer” s’il y a des investisseurs marocains qui pourraient être intéressés par les
53 % de Maroc Telecom détenus par son groupe.
Il a expliqué cette volonté de Vivendi de céder sa filiale marocaine par la nouvelle orientation du groupe français de se spécialiser dans la production des contenus (musique et télévision) qui le propulse au sommet des opérateurs mondiaux du secteur.
La sortie ”probable” de Vivendi de Maroc Telecom ne signifie nullement la fin des investissements du groupe français au Maroc. Vivendi est prêt à investir dans les contenus au Maroc, qui est aussi un passage utile pour pénétrer en Afrique subsaharienne, a-t-il ajouté.