« Nous avons le parti républicain. Il va s’unir et sera plus fort que jamais auparavant. Je ne vais pas lancer un nouveau parti », a affirmé M. Trump à l’occasion de la Conférence d’action politique conservatrice (CPAC), dans ce qui constitue sa première apparition publique depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier dernier.
L’ancien président a indiqué que la formation d’un nouveau parti diviserait l’électorat conservateur alors que le GOP cherche à reconquérir les majorités à la Chambre et au Sénat.
« Ne serait-ce pas brillant ? Créons un nouveau parti et divisons notre vote, afin que vous ne puissiez jamais gagner. Non, cela ne nous intéresse pas », a déclaré M. Trump.
Le 45ème président américain a également laissé entrevoir la possibilité de briguer l’investiture du parti républicain pour la présidentielle de 2024, affirmant à ses partisans que leur « voyage » ensemble est « loin d’être terminé ».
M. Trump a saisi l’occasion de ce discours pour critiquer la performance de l’administration de son successeur Joe Biden. L’ancien président a notamment accusé M. Biden de s’être approprié les réussites de la précédente administration en matière de vaccination contre la Covid-19.
M. Trump a aussi pointé du doigt les décisions des démocrates de rejoindre l’Accord de Paris sur le climat et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Pourquoi devrions-nous payer près de 500 millions de dollars à l’OMS lorsque la Chine ne paie que 39 millions », a-t-il déploré.
L’intervention de M. Trump intervient alors que le GOP est divisé sur le rôle de l’ancien président dans les émeutes du 06 janvier au Capitole. Toutefois, selon plusieurs récents sondages, M. Trump reste l’homme politique le plus populaire auprès de l’électorat conservateur aux Etats-Unis.