Un sondage donne Ségolène Royal au ministère de l’Intérieur

En cas de remaniement ministériel, le ticket gagnant pour les Français, c’est Manuel Valls Premier ministre et Ségolène Royal ministre de l’Intérieur ! Preuve s’il en est que la popularité du ministre de l’Intérieur est toujours au top : 49% des interrogés en font le Premier ministre rêvé très loin devant les 24% de Jean-Marc Ayrault.

Si Manuel Valls était amené à remplacer Jean-Marc Ayrault à Matignon, les Français plébiscitent Ségolène Royal pour lui succéder au ministère de l’Intérieur. Interrogé ce mercredi au Talk Orange-Le Figaro, le sénateur EELV Vincent Placé se dit favorable à l’entrée de l’actuelle présidente de la région Poitou-Charentes au gouvernement, mais pas place Beauvau. Le Vert, qui se prononce une nouvelle fois pour le maintien de Jean-Marc Ayrault au poste de Premier ministre, aimerait voir Ségolène Royal à la tête «un grand porte-feuille sur les questions écolos. Elle a du charisme, de l’autorité et j’ai cru comprendre qu’elle était disponible».

Dans ce sondage Ifop pour «Paris-Match», on apprend également que les Français souhaiteraient voir le ministère de la Justice attribué à Élisabeth Guigou (qui a occupé le poste dans le gouvernement Jospin), et celui de l’Éducation à Bertrand Delanoë, le maire de Paris qui ne se représente pas à l’issue de ses deux mandats. Si l’entrée d’Anne Lauvergeon, ancienne patronne d’Areva, au gouvernement est souhaitée, pour prendre en charge le ministère de l’Économie, Pierre Moscovici, actuel ministre de l’Économie et des Finances, et Michel Sapin, ministre du Travail, n’y auraient plus leur place selon ce sondage.

A l’approche des élections municipales, la rumeur enfle sur un remaniement à la tête du gouvernement. Les élus PS redoutent une abstention massive des électeurs de gauche et râlent contre un exécutif comparé… au « Titanic ». Agacé par les cafouillages, François Hollande envisagerait, selon plusieurs de ses proches, d’accélérer son calendrier pour former un gouvernement de combat resserré. Objectif : porter le pacte de responsabilité sur lequel il pense jouer son quinquennat, sitôt après les municipales, sans attendre les européennes de mai.

La semaine dernière, Jean-Marc Ayrault a balayé d’un revers de main la question. «Ça me fait sourire», a-t-il déclaré au micro de France Info. «Les spéculations, je les renvoie au bon sens.»

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