L’armée, cité par la dixième chaîne israélienne, est convaincue que le soldat est mort aux côtés de six camarades dans l’attaque d’un transport de troupes dimanche, mais elle n’a pu identifier que six corps.
Israël a poursuivi le pilonnage de la bande de Gaza mardi, tuant dix Palestiniens, alors que le chef de la diplomatie américaine John Kerry est arrivé dans la région pour pousser à la conclusion d’un cessez-le-feu après deux semaines d’offensive israélienne sur la bande Gaza.
Les décès enregistrés mardi à Khan Younès, Beit Hanoun ou Beit Lahiya portent le nombre de morts à près de 550 côté palestinien, dont une centaine d’enfants, selon un bilan fourni par les responsables de la Santé à Gaza.
Israël dit avoir perdu 27 soldats lors des affrontements terrestres avec les activistes palestiniens, soit trois fois plus que ses pertes lors de la dernière opération terrestre à Gaza, "Plomb durci", pendant l’hiver 2008-2009.
Quant au Hamas, affaibli ces dernières années par la perte de l’Egypte et de la Syrie comme alliés, il affiche sa détermination à se battre pour obtenir la levée du blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza après la prise de l’enclave par le Mouvement de la résistance islamique en 2007.
"Le monde doit comprendre que Gaza a décidé de mettre fin au blocus par son sang et son héroïsme", a déclaré le chef adjoint du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans un discours à la télévision.